Par le fer ou le Poison 1973
de Juliette Benzoni


 

Un nouveau livre de Juliette Benzoni est toujours un régal. Sa connaissance profonde et vivante de l'Histoire associée à ses dons remarquables de romancière ont conquis un immense public dans tous les pays du monde. Son œuvre romanesque a été traduite et publiée par les plus grands éditeurs étrangers. Par le Fer ou le Poison est digne de l'écrivain dont Alain Decaux, parfaitement qualifié pour juger et apprécier, a dit : vous racontez mieux que personne.

 
Éditions étrangères : Allemande, Argentine, Croatie, Slovaquie, Slovénie, Tchèquie, Ukraine, Russie
 
 
Le recto et le verso du livre


synopsis :
Par le Fer ou le Poison

Agrippine, Isabelle d'Angoulême, Marguerite d'Anjou, Marie Tudor, la duchesse de Longueville, Mme de Montespan...par amour, par ambition ou par vengeance, par peur, cruauté, politique, égoïsme ou coquetterie, des femmes ont tué ou fait tuer des hommes, des femmes et même des enfants. Juliette Benzoni dresse les portraits de 16 d'entre-elles au destin tragique.

Par amour, par ambition ou par vengeance,
par peur ou par cruauté,
par fanatisme ou par crédulité,
par politique, par égoïsme ou par coquetterie, des femmes ont tué ou fait tuer des hommes, d'autres femmes et même des enfants. Le sang versé est le lien sinistre qui unit l'une à l'autre des créatures aussi dissemblables que Agrippine et Théophano, la cabaretière des faubourgs de Byzance devenue impératrice, qu'Isabelle d'Angoulême ou Marguerite d'Anjou, toutes deux reines d'Angleterre, ou que l'avide Henriette d'Entragues, qui ne put être reine de France et s'en vengea ignoblement, qu'Ana de Mendoza, princesse d'Eboli tuant pour protéger son amour, que l'effroyable Erzsebeth Báthory, ce Gilles de Rais au féminin.
Dans chacun de ces récits, le fer brille, la hache s'abat ou bien le poison s'insinue, dans le cadre à la fois tragique et fastueux des grandes cours à travers les siècles. Et il est impossible de dire lesquels étaient les pires, des poisons de Locuste ou ceux de la Voisin, des massacres de Marie Tudor ou de la hideuse trahison de la femme au châle rouge.

 

Préface d'Alain Decaux : « Chère Juliette Benzoni, vous racontez mieux que personne »


Il m’a suffi de tourner un bouton, un soir, pour faire votre connaissance. Il est vrai que c’était à la télévision, où vous affrontiez les questions redoutables de Pierre Sabbagh, pour d’ailleurs en triompher avec une aisance qui me laissa émerveillé. Il s’agissait de la Renaissance italienne, et nul Français ou Française au monde, j’en suis assuré, ne montra autant de science sur ce sujet exaltant, mais difficile.



C’est une femme de la Renaissance, encore, qui me fit vous connaître autrement que par le petit écran : Catherine Sforza. Pour la revue d’histoire que je dirigeais alors, vous me proposiez des recettes de beauté. Dieu sait si elles alléchèrent nos lectrices!

Et puis un jour, vous avez bien voulu m’adresser votre premier roman historique. Il s’agissait d’une certaine Catherine, bien séduisante, qui nous plongeait en plein Moyen-âge. Grâce à vous, j’ai suivi Catherine au long de brûlantes aventures, et pendant cinq volumes. D’un saut, avec Marianne, vous m’avez conduit au temps de Napoléon. Et derechef, je vous ai lue sans songer un instant à me dérober. Avec passion.

C‘est que vous avez un secret, chère Juliette. Toute votre formation vous conduisait vers l’histoire, mais votre tempérament d’écrivain vous prédisposait, partant de faits réels, à la recomposer, cette histoire, au gré de votre imagination. Elle m’apparaît fabuleuse, cette imagination, et pourtant comme vous savez la discipliner! Vous prenez la place de vos héroïnes et aussi bien de vos héros. Avec eux, vous sentez, vous agissez, vous aimez, vous souffrez. Leurs sentiments, les documents d’histoire souvent trop secs ne nous permettent, la plupart du temps, que de les deviner. Vous, vous précisez des contours qui n’étaient qu’esquissés.

Votre secret, c’est que vous allez plus loin – mais que vous savez ne pas aller trop loin.
Je sais comment vous travaillez, comment vous vous préparez. Je sais que vous avez passé cinq années à réunir la documentation de Catherine. Que vous avez dépouillé plus de trois cents ouvrages, constitué des centaines de fiches. Certes, dans le cadre de l’histoire, vous introduisez des personnages fictifs. Mais c’est là le privilège, parfaitement légitime, du romancier historique. Ce que l’historien le plus strict doit vous reconnaître, c’est la volonté de peindre les personnages réels, eux, tels qu’ils furent, et de les faire évoluer dans un cadre parfaitement authentique.

Pour vous reposer de vos grandes fresques, vous vous êtes attachée, dans le présent livre, à des histoires plus brèves. Ce qui ne veut pas dire que leur intérêt soit moindre. Je trouve, dans chacun de vos récits, une belle intensité que , parfois, je me prends à regretter que vous ne leur ayez pas consacré un livre entier. Mais non, c’est vous qui avez raison. La nouvelle est un art. Ici, vous nous proposez des nouvelles historiques et, si nous avons l’impression parfois de rester un peu sur notre soif, c’est parce que vous racontez mieux que personne.

« Vous êtes une grande admiratrice d’Alexandre Dumas. Vous voyez en lui votre maître. Vous suivez la même voie que lui: vous aidez à faire aimer l’histoire aux Français ».

 
détail intéressant : Dédicace à...
A Madame Hàsan Esat Isik, ambassadrice de Turquie, en souvenir et en amitié.
 
détail intéressant : Citation dans le livre
« Les femmes sont extrêmes ! Elles sont meilleures ou pires que les hommes... »
Jean de La Bruyère
 
détail intéressant : Juliette et l'édition allemande
 



Nous voyons ici la couverture officielle de Blanvalet de Par le fer ou le Poison. Le livre s'appelait en allemand : Von zwei Rosen die Eine (De deux roses l'une). A mon avis il y a une histoire curieuse derrière cette édition allemande. De plus, le titre qu'ils ont choisi n'a aucun sens avec l'édition française ; en comparant l'édition allemande avec l'originale française de Trévise, il s'est avéré que Blanvalet n'avait pas les mêmes nouvelles complètes dans cette édition ! Pour une raison inconnue, ils ont ajouté au moins trois autres histoires, mais ils présentent deux histoires de moins à leurs lecteurs ! Après tant d'années, nous ne connaîtrons jamais la raison de ce secret...
Linda, Webmaster

 


Nous y voyons Juliette tenir une édition allemande de Blanvalet de
Von zwei Rosen die Eine (en français - Par le Fer et le Poison )  dans ses mains, tandis que sur ses jambes, il y a le cinquième livre de "Catherine, et le temps d'aimer.
 
Tout à fait digne de mention : Réédition (2018) du livre quarante-cinq ans (depuis sa sortie en 1973 !


Editions J'au Lu 1978
 



l
e 7 juin 2018, l'éditeur PERRIN a réédité Par le fer ou le poison. Il avait été l'éditeur J'ai lu qui avait publié le livre en format livre de poche en 1978, 5 ans après que les Editions Trévise l'aient publié pour la première fois en 1973 avec la magnifique Avant-propos de l'historien Alain Decaux. (le texte mentionné ci-dessus)

 
détail intéressant : L'image parfaite pour ce livre (27 juin 2019)


Et un an après la réédition de Par le Fer ou le Poison par PERRIN, quarante ans après la publication du livre par J'ai Lu, c'est au tour des très appréciés livres de Pocket de sortir le 27 juin 2019. Un livre à emporter en vacances ou dans un parc pour profiter d'une belle journée d'été.

« En s’appuyant sur une documentation rigoureuse, l’auteur nous fait vivre de véritables reconstitutions historiques à travers les yeux de ses personnages… » Criminocorpus
source POCKET




 
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