"
Dieu veut, que l'on se montre
avant tout compatissant aux autres et charitable à leurs
misères!
Le beau mérite d'entreprendre cette longue pénitence
quand on est en pleine force!"
Catherine de Montsalvy à Gerbert Bohat -
Première partie
"Ainsi, vous avez gagné? Il est écrit, quelque part, que vous me
surprendrez toujours,
Catherine! De quelle alchimie avez-vous usé pour
amener à composition l'intraitable Messire Arnaud?
La Comtesse Ermengarde de Châteauvillain à Catherine
...je suis venu vous offrir mes services.
Si vous le permettez, je vous suivrai: je vous défendrai...Je
suis
un truand, mais je suis brave et je sais manier l'épée
comme un seigneur. Sur la route que vous suivez,
on a toujours besoin d'un bras solide. Voulez-vous,
d'abord, me pardonner et ensuite me prendre
pour serviteur? Sur le salut de mon âme, je jure de vous
servir fidèlement.
Josse Rallard à Catherine de Montsalvy
"Respirez! Mais écoutez-moi! Catherine je devine
ce que vous souffrez, mais je vous défends
de dire que vous êtes morte, que votre vie est finie!
Tous les hommes n'oublient pas si
aisément. Il en est qui savent aimer plus que vous ne
pouvez le croire."
Jan Van Eyck à Catherine de Montsalvy
"Les dieux de mes ancètres savent que je ne
vous ai jamais autant aimée! Mais c'est justement à
cause de cet amour que je vous supplie d'oublier. Si
vous ne le faites, ma vie sera un enfer... et il
me faudra vous quitter.
Gauthier Malencontre à Catherine
"Tu
ne peux changer, femme d'un seul amour! Et tu préfères
toujours, n'est-ce pas, ainsi que
la phalène, mourir près du flambeau que vivre dans la
nuit? La moitié de ton coeur est ici. Qui
donc peut vivre avec une seule moitié de coeur?
Abou-al-Khayr à Catherine de Montsalvy -
Troisième partie
" Tu sembles pétrie de toutes les fleurs de ce jardin,
Lumiére de l'Aurore, et ton regard a la pureté
de ses eaux limpides. Qui donc t'a appris l'amour , ô la
plus parfumée des roses?..."
Le Calife Muhammad VIII à
Lumière de l'Aurore (Catherine)
" Tu es trop bavarde et trop curieuse, femme aux
cheveux jaunes! Et je n'ai plus de patience pour toi.
Remercie Allah que je ne veuille pas attrister mon
frère en lui brisant si tôt un jouet dont il n'est
pas encore las! Mais tiens ta langue et voile tes yeux
si tu veux concerver l'une et les autres! Aveugle
et muette, tu serais tout juste bonne pour les galeux du
Maristan!
La Princesse Zobeïda à
Lumière de l'Aurore
"Ne te réjouis pas trop vite, Zobeïda... Je ne
suis encore morte. Il est peu dans nos coutumes que
le frère tue la soeur ou l'époux l'épouse.
Catherine de Montsalvy à Princesse Zobeïda
"Pauvrette! Tu as eu si peur! Cette misérable
femme! Je la savais capable de tout... et c'est pour
cela que
je veillais, mais d'une chose aussi lâche!... Calme-toi,
je suis là!... Je te défendrai!... Nous fuirons
ensemble, nous retournerons chez nous. Je t'aime..."
Arnaud de Montsalvy à Catherine
"Si votre époux avait été captif au plein coeur
de l'Afrique, vous auriez bien trouvé moyen d'aller
l'en arracher. Évidemment, cela m'aurait fait plus de
chemin à parcourir...
Jacques Coeur à Catherine de Montsalvy
"Arnaud, mon frère, nous t'avions cru perdu, tu
nous es revenu et c'est très bien ainsi. Je ne vais pas
te
dire ce que je pense de toi, tu le sais depuis longtemps.
Donc, passons!... Mais vous Catherine, qui, à grand
amour et à grand péril, êtes allée réclamer votre époux
jusqu'aux portes mêmes de la mort, vous qui avez
vaillamment combattu, à la place de Montsalvy, pour que
tombe enfin La Trémoille, notre mauvais génie, vous
qui nous avez aidés à compléter l'oeuvre de la Sainte
Pucelle, je veux vous dire, à vous, combien vous nous
êtes chère et combien nous sommes heureux et fiers
d''ètre, aujourd'hui, vos hôtes et, en tous temps, vos
amis!"
Jean de Xaintrailles à Catherine & Arnaud - Épiloque
"Je ne veux pas que tu partes, je ne veux pas que
tu me quittes encore! Je t'ai gagné, je te garde...
Catherine à Arnaud de Montsalvy - Épiloque
"Est-ce que tu crois que j'ai envie de te
quitter, de passer encore des nuits et des nuits sans
toi, sans tes
yeux, sans ton corps! Je suis soldat et il faut que je
fasse mon métier. Quand je partirai, tu me suivras...
Les campagnes ne durent que six mois et il y a toujours
des châteaux à l'arrière des combats. Tu m'y
attendras, et nous ne nous quitterons plus...plus jamais....
Arnaud de Montsalvy à Catherine - Épiloque |